lundi 3 février 2025

3 morts dans la rue ces derniers jours à Marseille le froid...on devrait écrire comme on fait une liste de course pour se rappeler de choses l'écriture c'est bananes balais à chiottes papier aluminium de ce genre d'objets bien concrets une note pour se souvenir ce qu'on pense utilitaire savoir ce qu'il y a à penser la psychianalyse qui fait partie de la révolution le colonialisme pas que domination économique mais façon de jouir de la domination il rajoute des corps des autres un truc physique quoi une façon de faire percevoir le monde de s'en accomoder aussi la psychianalyse comme faisant parti de la critique le capitalisme et le colonialisme interiorisé et qui fait système de pensée tics de langage imagerie idiote 3 morts dans la rue ces derniers jours les réunions un peu chiante les gens qui se scrutent pas trop vouloir rentrer en débat être trop chaleureux non plus rêve d'une femme même si c'est un peu rêve hors-sol qui veut pas se taper le travail d'aimer aussi m'enfin une femme est l'autre image pour dire sortir de la tristesse il s'agit de ne pas se faire emmerder enrôler dans des phrases filandreuses des demi-mesures convenues j'écoute thelonious monk qui joue duke ellington sur le fil la musique bancale pachyderme sur fil 3 morts dans la rue on le dit ça e veut rien dire ça scande nle temps c'est dans nos phrases Joelle l'a évoqué invoqué dans la conversation des gens ont comme ça des façons d'introduire des sujets c'est leur façon de relier des idées et d'intervenir qui est plus forte que leurs idées elles-mêmes d'ailleurs elle ne passe pas trop de temps sur cette idée même si c'est important on laisse cette phrase et ces 3 morts en suspens comme hantant la pièce notre conversation la teignant puis partant sur autre chose mais cela brise l'idée que la conversation est linéaire cela brise la linéarité de la conversation aussi et l'idée qu'elle est linéaire à la fois les 3 morts sont en suspens puis repartent ce n'est pas un ordre du jour de conversation avec un ordre du jour un ordre par jour ce n'est pas obéir à un seul ordre par jour même si on devrait peut-être faire ça pour se cadrer et puis n'obéir à rien à part ça c'est peut-être ce qu'on fait un ordre comme un peu hasardeux nous sommes grossiers et hasardeux parce que nous n'obéissons à rien qu'une sorte d'ordre du jour nous avons les témes prédfinis et nous suivons le rail nous déployons un discours mais elle évoque les 3 morts dans le froid ces 3 martyrs dans l'hiver de Marseille je ne sais comment les invoquer les évoquer puis passons à autre chose qu'en dire il n'y a rien à en dire tout comme ces Palestiniens magnifiques qui rentrent chez eux après avoir été génocidé une simple invocation comme liste de course liquide vaisselle palestiniens rentre chez eux puis passer à autre chose ce n'est pas parler parler parler n'est pas parler c'est mettre une idée une phrase des palestiniens en suspens dans nos corps puis partir c'est qu'ils nous prennent par mégarde c'est être plus dans ce qui relie les phrases que dans les phrases comme si on était à notre poste en train d'attendre vers quelle phrase plonger mais que c'était ça qui était de la parole et de la vie les 3 morts les palestiniens une dose de mort assez pour en savoir la vie la mort qui dit la vie et ne la disant pas est le miuvement même de vie les palestiniens les 3 morts ou une autre mesure nous traverse nous tait par la parole et ouvre un espace un tout petit peu pus haut que soi où on se rappelle qu'il y a de l'impensable comme une bulle dans le cerveau une fuite uqi se fait et qu'on est c'est l'espoir c'est-à-dire le désir c'est-à-dire jle désir de parole c'est-àdire je me tue à dire et à me taire à la fois je me tue dans le sens fou

l'espoir si on voulait le trou(v)er est la manière de passer de dire de remplir ce trou d'impensable alors qu'il nous troue aussi le dire donc ne reste que l'ambiance l'air la manière une façon de venir et partir

son prénom c'est il ?? non son pronom !!

prenait en compte les affects

le pire prenait en compte les affects

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