c'est quoi ton blèm ? t'aurais un blèm toi ? je vois pas le blèm avec moi. c'est quoi qui clocherait ? y'a un problème ? c'est par où ? c'est soi-disant dire par où. et que ça clocherait quelque part. par où on arrive. on arrive au milieu de la conversation. on a pas saisi les enjeux. les tenants et les aboutissants. on est qu'au milieu on dirait. et on raccroche les wagons. mais à la fois y'a rien. on raccroche à rien. à aucun propos. on fait tout basculer. on raccroche mais c'est pour tout envoyer ballader. et moi aussi je veux tout envoyer bouler. moi je voudrais pas chercher à avoir des propos. mes propos seraient comme des animaux. les propos me cherchent. les propos sont tapis. les propos on va se renifler. et on va se sauter dessus. c'est un propos sans bord. c'est un propos qui me prend par le milieu et il a pas de mots. comment je fais quand j'ai pas de mots. que je suis une fuite en avant. un déguerpissement de moi par tous les côtés.
tu pourrais te parler un peu. regarde c'est en même temps que toi que tu parles là. regarde. tu peux te dire des phrases comme ça. ça veut dire quoi des phrases déjà. c'est quoi tes phrases. mais si regarde c'est les tiennes là. mais c'est quoi. c'est quoi tes phrases. ça dit quoi. mais si ça vient. c'est la même chose que tu dis. tu t'entends. non ? à la fois tu t'entends pas ? c'est quoi entendre déjà. Qu'est-ce qu'il faudrait entendre là ? qu'est-ce que tu cherches ? mais c'est tes phrases et ça continue. c'est quoi qui continue ? c'est pas possible que ça continue. je sais pas ce qui continuerait. ou s'arrêterait. je peux pas m'arrêter. mais je peux pas continuer. mais je sais pas ce que ça veut dire. mais c'est bien mes phrases. c'est bien moi en moi. et avec des phrases. c'est bien mon existence de moi. mais c'est quoi exister ? tu cherches quoi à exister ? y'a un problème avec existence ? j'veux dire aussi dans l'idée. l'idée d'en être. Mais j'y suis pourtant. Mais ça marche pas ? ça marche pas de vivre ? Mais c'est quoi vivre ? et c'est quoi qui marche pas ? c'est pas possible ? pourtant ça continue. ça continue à arrêter. mais c'est impossible. c'est impossible que ça continue. Impossible que ça soit imposible. C'est toi l'impossible. Ouf. ça y est j'ai compris. Mais non. Car c'est encore possible. C'est encore le pensable. C'est ça qui te fait donc impensable. impossible. tu scilles mais tu ne tombes pas. tu ne vas pas dans la tombe. tu tombe mais partout. tu te lèves et tu as le ciel. et tu a tas journée. et c'est ouvert. mais c'est ouvert sans bords et sans lettres. y'a même pas de faille devant ça. c'est toi la faille et encore c'est concept. t'es dans le ciel mais t'as rien à en dire. tu n'aurais même
je peux me parler ainsi. je peux me parler avec cete voix, c'est bien moi. jusqu'ici y'a pas de problème. ensuite je peux continuer. je vais me dire des phrases. les phrases traitent de la vie. aprés je demanderai c'est quoi le blèm. et avec la vie, je dirai. c'est quoi le blèm avec la vie. ou avec autre chose. déjà y'avait un problème à dire vie. ou juste à dire. mais y'avai un problème avec la vie aussi. avec elle on cherche comme l'issue. l'issue pour se taire, taire oute idée d'issue, de rentrer ou sortir de la vie. soi-disant la vie alors qu'on veut se taire dans la parole avec elle. comme une fuite en avant qui ne fui donc pas, et donc dans tous les sens, ue fuite qui se rattrape et qui tord le cou au sens, qui le fai partir dans tous les sens, comme une envie de parler sans mots elle, comme ue envie de se prendre par le milieu et out envoyer ballader retourner tout mots et tout elle.
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